À propos

Alors, raconte… Pourquoi tu t’es lancée là-dedans ?
J’ai toujours aimé les images, mais pas juste pour leur beauté. Ce que je trouve fascinant, c’est quand un plan, un cadrage ou une lumière raconte quelque chose sans un mot. C’est le cinéma qui m’a donné ce goût-là : celui de lire entre les lignes visuelles, de ressentir ce qu’on ne dit pas. Petit à petit, j’ai compris que c’était ça que je voulais faire à mon tour, raconter autrement.

Et le graphisme, ça t’est venu comment ?
Comme une suite logique. J’aimais dessiner, observer, jouer avec les formes. Et quand j’ai découvert le graphisme, j’ai compris que je pouvais composer mes propres plans, poser mes propres intentions visuelles. Ça m’a permis de construire des univers, de jouer avec les symboles, les textures, les silences aussi. Comme au cinéma, sauf que cette fois, c’était moi derrière l’image.

Ce que tu préfères dans ce métier ?
Trouver la bonne façon de traduire une idée. J’aime chercher l’équilibre entre le fond et la forme, affiner un détail jusqu’à ce que tout prenne sens. Concevoir une identité visuelle, c’est un peu comme construire une ambiance : chaque élément compte, rien n’est là par hasard. Et quand tout s’accorde, que ça fonctionne, c’est une vraie satisfaction.

Et si on parle d’avenir ?
J’ai encore beaucoup de choses à apprendre, et tout autant à explorer. J’aimerais tester de nouvelles approches, sortir un peu des formats que je connais, m’ouvrir à d’autres disciplines. Et surtout, continuer à travailler avec des personnes qui ont envie, comme moi, de créer des projets sensibles, bien pensés, et singuliers.